JAGUAR MK2 & Daimler V8 250

[ASTON]

Je ne sais plus/pas si quelqu'un a déjà ouvert une telle rubrique, mais je vous propose de parler de votre premier souvenir automobile avec photos si possible.
La première auto dont vous vous souvenez. Celle de votre père, de l'oncle Emile, du voisin en retraite ou du cousin d'amérique. Bref, celle qui vous a peut-être amené là où vous en êtes aujourd'hui.

Pour ce qui me concerne, ce fut la 4CV découvrable de mon père. Je devais avoir 3/4 ans, et je me souviens de balades, capote dépliée sur les routes d'Auvergne. C'est loin, très loin.
J'ai retrouvé le même exemplaire à une rassemblement sur Lille.

[jean02]

J'ai presque la même......au 1/17ème

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Jean02
http://triumph.02.free.fr

[sherlock]

Quand on a 18 ans, on est toujours un peu con. Moi, j’étais très snob. Je ne buvais que du thé de chez Harrod’s et je ne cirais mes pompes qu’avec du cirage de chez Lobb. Bref, j’étais anglomane !

Mon premier achat fut une MG A. Elle était passablement faisandée, consommait plus d’huile que d’essence, n’avait ni pare-brise no capote, mais elle présentait un énorme avantage à mes yeux : elle n’était pas cher : 200 livres, soit environ 2000 francs de l'époque, ce qui donne à peu près 1200 euros.

J’ai vite compris pourquoi : le moteur a rendu l’âme moins d’une semaine plus tard. Il faut dire que c’était une "twin cam". N’ayant jamais soulevé un capot à l’époque, je ne savais foutre pas que j’étais tombé sur une pièce rare, mais plutôt délicate. Quand le moteur était en panne, c’est à dire souvent, elle roulait avec un moteur de MG B, que m'avait gentiment proposé proposé le vendeur, en disant d'un air innocent : "vous en aurez peut être besoin".

C'est avec elle que tout à commencé, mon amour des vieilles anglaises en général, des MG en particulier (j'en ai deux, une B et une TD), mon apprentissage de la mécanique sur le tas, etc...

Je ne suis jamais arrivé à faire fonctionner ce moteur correctement, il perçait ses pistons plus vite qu'un homme politique engourdit l'argent public. Je l'ai fait refaire sérieusement trois ans plus tard avec ma première paie d'avocat stagiaire, par Brown and Gommons, spécialiste MG rosebif bien connu.

J'ai gardé la bête plus de dix ans, je me demande encore pourquoi je l'ai revendue.

J'ai quelques vieilles photos noir et blanc et pas mal de diapos, il va falloir que je scanne tout ça !
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BSA tricyclecar 1934
MG TD 1951
Princess Vanden Plas 1100 1965
Daimler 250 v8 1968
MGB 1974
Bentley Turbo R 1986
Daimler Majestic 1993
Taxi anglais 1996

[Eric92]

Ben moi ma première voiture a été une Fiat 500L blanche intérieur rouge que ma mère m'a cédé. Pas de photos . Elle a été refilée 4 ans plus tard à ma soeur qui l'a broyée sur l' A4 à porte de Bercy
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[burgon]

Oserai-je avouer que ma première voiture à moi tout seul, ce fut la première Honda N 360 livrée en Alsace. Mon plus beau souvenir : la tête de ma mère rentrant de courses et nous voyant mon père et moi à la cuisine, le moteur sur la table car les rivets tenant les papillons d'accélérateur s'étaient fait la malle.
On ne la pas gardé très longtemps, le service après vente était quai inexistant et elle fut échangée contre ...... un break Ami 6 !

[sherlock]

Puisque je suis parti, faut que je vous raconte ma deuxième bagnole



Que faire quand on vient de passer six mois à Londres, histoire d’apprendre à "causer" anglais et qu’on s’est ruiné à acheter des bouquins dans toutes les librairies d’occasion de Londres, que ces fichus bouquins pèsent le poids d’un âne mort et qu’on veut quand même les rapporter en France ? On achète un taxi, voyons !



Ne vous fiez pas à cette photo (floue) qui le présente sous un jour favorable, il était complètement pourri... C’est bien simple, il n’avait même pas son M.O.T. (le contrôle technique local). Et pour que quelque chose qui roule n’obtienne pas son MOT à la fin des années ’70, il fallait vraiment que "ça craigne".

Et ça craignait. Je me souviens qu’on voyait la route au travers de la dentelle qui tenait lieu plancher à la place conducteur. Je me souviens que j’avais caché la misère avec une planche de contre-plaqué pour ne pas inquiéter mes passagers. Je me souviens que cette machine démarrait toujours du premier coup, mais qu’il ne fallait vraiment pas se mettre derrière au démarrage tant ça dégageait épais. Je me souviens que rien ne l’arrétait, surtout pas ses freins, mais qu’il nous a rapatriés à Paris sans aucun problême, avec mes deux cents kilos de bouquins.

Un copain bordelais nous ayant invités à venir le voir, le taxi nous mena jusque là, contre toute attente. Nous avions décidé de voyager légers et de l’abandonner discrètement au bord de la route à la première panne un peu grave. Si vous avez été emmerdé par un taxi londonien qui plafonnait à 70 kilomètres heures sur la nationale 10 un beau jour de juillet 1978, c’était nous.

Après quelques jours de ripaille et de rigolade à Bordeaux, nous décidâmes d’aller à Biaritz, puis de Biaritz à San Sebastian, de San Sebastian à Madrid, de Madrid à Séville, de Séville à Gibraltar. Sans doute regaillardi par ce passage dans ce petit bout de Grande Bretagne perdu tout au sud de l’Europe, le taxi roulait toujours.

La traversée jusqu’à Tanger ne fut qu’une formalité. J’abrège, après avoir traversé le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, le ferry nous mena jusqu’en Italie, à Reggio peut être, j’ai oublié. Si bien que mi septembre nous étions à Paris et que cette bête de somme roulait toujours.

Je me souviens de l’avoir revendu une fortune à un type "qui en voulait un depuis si longtemps". La fortune en question devait s’élever à 7000 ou 8000 francs (nous étions en 1978). Vu que j’avais du l’acheter 80 livres, soit 800 frances, trois mois plus tôt, qu’il nous avait fidèlement servi pendant trois mois de vacances et que je n’avais plus un rond pour manger, j’estime que c’est la plus belle affaire que j’ai jamais faite avec une "bagnole".

J'ai longtemps regretté de l’avoir vendu si vite, et j'ai souvent rêvé de m’en acheter un autre un jour, je me disais, l’expérience aidant, soit je le choisirai blanc, soit je ne retournerai pas traverser un petit bout de Sahara avec. Car, voyez vous, le noir, ce n’est pas la couleur idéale par 45 degrés à l’ombre :-)

Aujourd'hui, j'ai un Fairway Driver de 1996 comme voiture de tous les jours.
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BSA tricyclecar 1934
MG TD 1951
Princess Vanden Plas 1100 1965
Daimler 250 v8 1968
MGB 1974
Bentley Turbo R 1986
Daimler Majestic 1993
Taxi anglais 1996

[Domi]

La première dans ma vie ...


Ma première à moi que j'ai toujours :

[Sebourlon]

Plus récent pour moi, la première dont je me souviens est la 504 TI avec son déflecteur orange pour le toit ouvrant. Elle était vert-bouteille intérieur skaï. Et en parallèle une simca1100 lorsque ma mère a passé le permis. Ça devait être en 78 environ. Je me souviens également des gros exces de vitesse de l'époque avec cette 504 et celles qui ont suivies car il arrivait de coulée une bielle dans le meilleur des cas. Ma première voiture était une super5 five que mes parents m'avait offerte que j'ai garder le temps de passer le permis. Elle a vu un arbre dès la première semaine de conduite. J'ai du casser ma tirelire pour la remplacer et je me suis offert une fiesta 1.1L boite 3+1eco surmultipliée. Gardée assez longtemps mais refilée à ma soeur car elle consommait énormément quand on est à la campagne; on ne pouvait pas passer la 4eme si longue. Enfin une dernière qui devait être ma 5 ou 6eme voiture (sur une bonne trentaine) était une mini 1000 de 82 badgée british leyland la seule anglaise si je ne compte pas la x-type que je n'ai toujours pas.

[P&N]

La première de ma vie fut la Dauphine bleu ciel de mes parents. Parfois ma mère descendait avec un maillet en bois pour décoller le démarreur.
Ma première perso fut une R5.
Sympa la 4cv découvrable.
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P.

[cormoran]

La première dont je me souvienne était la 403 de Papa, abondamment évoquée dans le sujet homonyme ailleurs sur ce forum.
J'ai appris à conduire sur la R16 qui lui a succédé, et ma première voiture était une Renault 4 orange, facile à retrouver sur les parkings quand on oublie où on s'est garé.
Je n'ai pas de photo, mais c'était la même que celle-là, à quelques détails près :



Au bout d'un an et demi mon père a remplacé sa R16, la 4L a été vendue et c'est moi qui ai récupéré la R16, qui ressemblait furieusement à celle là :


J'aimais bien la planche de bord...

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- Elle est de quelle année ?
- 69
- Aah, bien ! . . .

[Eric92]

Ah oui la R16 TS sacré reprises Mon père aussi en a eu une vert tilleul. Je me rappelle que quand le starter automatique faisait des siennes, il soufflait un bon coup dans un tuyau pour chasser les bulles d'air et ça repartait
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[philippe06]

Premier souvenir, premier mal au cœur dans la 11 B paternelle où nous étions entassés à 5 enfants et les parents.
La situation ne s'est pas améliorée avec la longue lignée de DS qui a suivi... blup!
Ma première voiture est une Vespa 400 héritée de mes frères après un usage disons... excessif. Planchers pourris tellement découpés qu'ils faisaient lame et embarquaient un geyser à chaque flaque.
En générale les passagères demandaient à être déposée. Leur calvaire n'étant pas terminé car la porte sortait de ses gonds et tombait sur le trottoir.
Comme on dit maintenant, pas terrible pour pécho mais la dernière demoiselle qui l'ait supportée est devenue ma femme!
Ca s'est nettement amélioré avec l' Austin-Healey Sprite, ma vraie première voiture achetée avec mes vrais sous (2000F !). Adorable chose très amusante à conduire malheureusement vendue 15 ans après.

Pas retrouvé la photo originale mais même couleur et même modèle. (mais pluss pourrite)


Glorieuse victoire dans un gymkhana avec à la clef un panier garni.

[sherlock]

[burgon]

[ASTON]

Belle anecdote. Et tu y es allé en Ford T?